Anne Vanasse – Récipiendaire du prix Honoraires à vie 2015

photo famille 2Anne Vanasse est originaire des Cantons de l’Est au Québec. Elle a fait ses études à l’Université Laval où elle a obtenu son baccalauréat en agronomie en 1984. Pendant les trois premières années de sa carrière, elle a travaillé chez Semico Inc., une compagnie semencière impliquée dans le développement de cultivars de céréales et de soya et dans la distribution d’engrais et de pesticides. Elle était responsable de tous les essais de régie de culture des céréales à paille. En 1987, elle a fondé un bureau d’agronomes-consultants impliqué dans la recherche et le développement en grandes cultures. Entre 1987 et 2004, elle a travaillé sur plusieurs mandats, tant à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Elle a travaillé sur des projets de développement au Zaïre et a coordonné plusieurs essais chez les producteurs du Québec afin de tester les cultivars de céréales ou hybrides de maïs ainsi que différentes régies de fertilisation et de phytoprotection. Entre 1987 et 1994, elle a fait la traduction en français du bulletin d’information Actualité Semences de l’ACPS. Entre 1994 et 1998, elle retourne aux études pour faire son doctorat et se spécialiser en agro-environnement. Par après, elle a coordonné de nombreux projets sur la conservation des sols, l’utilisation rationnelle des engrais de ferme et minéraux et sur la lutte intégrée contre les mauvaises herbes et les maladies.

AnneEn 2004, elle obtient un poste de professeure en régie des grandes cultures et en agro-environnement au département de phytologie à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. Elle enseigne aux futurs agronomes les cours de production de Céréales et maïs et de Gestion agroenvironnementale des entreprises agricoles. Elle développe une programmation de recherche sur la régie des grandes cultures, notamment sur le blé panifiable, l’épeautre, l’avoine nue et le canola. Ses nombreuses recherches sont axées sur l’effet des rotations, du travail du sol, des engrais verts, de la fertilisation et des pesticides sur les rendements des grandes cultures mais également sur leurs effets pour diminuer la fusariose de l’épi des céréales ou pour lutter contre les insectes du canola.

Depuis 2004, elle a formé 32 étudiants de cycles supérieurs, soit à la maîtrise ou au doctorat, dans le domaine des grandes cultures. Plusieurs de ses étudiants sont maintenant chercheurs ou enseignants dans des organismes publics ou privés. Ses travaux de recherche ont permis la production de plus de 260 publications et communications scientifiques et de vulgarisation. Elle a été impliquée dans la rédaction de nombreux guides de production sur les céréales à paille, la conservation des sols et le chaulage. Enfin, depuis trois ans, elle est directrice scientifique du réseau Innovagrains qui regroupe 44 chercheurs du Québec impliqués dans la recherche et le transfert technologique dans le secteur des grains.