L’ACPS a récemment revisité les standards de la norme pour la folle avoine dans les cultures de semences dans le cadre du projet de modernisation de la circulaire 6, qui est identifié comme une priorité dans le plan stratégique. La première étape a consisté à examiner le projet de recherche de folle avoine (PRFA) mis en œuvre il y a plusieurs années pour résoudre le problème de la pureté mécanique. Pendant de nombreuses années, la folle avoine dans les cultures de semences d’avoine a été soumise à la même norme que la norme maximale en matière d’impureté pour les hors-type ou autres variétés de la même espèce. Le PRFA permettait aux champs avec un maximum de trois fois la norme de se voir attribuer le statut généalogique si le producteur acceptait de fournir à l’ACPS un certificat d’analyse démontrant le niveau de folle avoine dans les semences nettoyées. La plupart des cultures de semences inscrites au projet ont été conditionnées avec succès pour respecter les normes de semences.
Récemment, avec l’aide de l’ACIA et d’autres organisations, l’ACPS a recueilli des informations et l’opinion de plusieurs sélectionneurs de plantes concernant l’hybridation de la folle avoine et de l’avoine. Il a été déterminé que le risque de croisement est relativement faible et qu’il varie probablement selon la variété et l’environnement. Une des conclusions tirées est que la folle avoine dans les cultures commerciales est plus susceptible d’avoir été tirée de la banque de semences que du lot de semences planté.
Lors de sa réunion du 6 juillet 2019, le comité des normes et de la circulaire 6 a décidé que la folle avoine ne serait plus soumise aux mêmes normes que les hors-type ou autres variétés. Par la suite, il a été déterminé que la nouvelle norme entrerait en vigueur immédiatement pour la production de cultures d’avoine en 2019.
Comme nous sommes déjà en période d’inspection, les inspecteurs continueront, en 2019, de déclarer la folle avoine en chiffres. Les certificats de culture pour les champs produits en Ontario et dans l’Ouest canadien avec plus de 15/10 000 en moyenne incluront un « avertissement » pour le classeur que de la folle avoine a été trouvée dans la culture de semences. Les certificats de culture pour les champs produits au Québec ou dans l’est du Canada incluront l’avertissement si de la folle avoine est présente dans le champ.
À l’avenir, la folle avoine sera signalée par fréquence liée au nombre de plantes / 100 m2 (propre, trace, peu nombreuses, nombreuses ou très envahissantes) plutôt qu’en nombre. Les certificats de culture pour les champs produits en Ontario et dans l’Ouest canadien où la fréquence est « Peu » ou « Nombreux » pour la folle avoine dans le CHAMP incluront un « avertissement» pour le classeur que de la folle avoine a été trouvée dans la culture de semences. Les certificats de culture pour les champs produits au Québec et dans l’est du Canada continueront d’inclure l’avertissement si de la folle avoine était présente dans la culture. L’avertissement est motivé par le fait que la norme de classement pour la SEMENCE récoltée reste la même, avec des limites très strictes concernant la quantité de folle avoine autorisée dans les semences de céréales, y compris l’obligation d’être exempt de folle avoine au Québec et dans les provinces de l’est. La norme de classement sera également examinée dans le cadre de l’examen réglementaire de l’ACIA.
Qu’est-ce que cela signifie pour les producteurs de semence ? Cela signifie que les cultures de semences ne seront plus rétrogradées en raison de la folle avoine et ne seront déclassées que si le classement général au champ est « très infestées », par la folle avoine (ou toute autre adventice ou culture) couvrant la culture ne permettant à l’inspecteur de compléter six comptes. Les producteurs auront désormais le choix soit d’éliminer les plants de folle avoine dans le champ, soit de nettoyer la folle avoine de la graine (ou d’une combinaison des deux) pour que sa graine atteigne le niveau de qualité requis. Des niveaux élevés sur le terrain ne signifient pas nécessairement que la semence ne sera pas éligible à la certification finale.
Si vous avez des questions concernant la nouvelle norme, veuillez communiquer avec le bureau de l’ACPS.